Une journée dans le genre assez mythique que celle de ce lundi. Je vous raconte ça:
Alors dans mon article précédent, j'étais sur une huile ou plutôt dedans pour être plus juste vis à vis de ce liquide gras qui a des propriétés très intéressantes, surtout pour étaler de la couleur il faut dire que c'est assez génial. L'ai terminée ce matin.
Petite remarque éventuelle et avis aux autres amateurs qui comme un certains ahuris (dont je tairais le nom) voudraient tenter l'expérience en se lançant tête baissée dans un concours sur de l'huile, et bien: L'huile ça prend du temps pour sécher.
Si, si ça prends du temps.
Bon d'accord j'étais à la bourre pour terminer et rendre ça la semaine passée, il faut aussi dire que je me suis fait balader d'un mois par les organisateurs (et commerçant distributeur) pour aller récupérer la toile sur laquelle il fallait peindre (réglement)... Bref.
Donc j'étais à la bourre, et en plus il fallait aller déposer cela à l'Esplanade de Chaudfontaine, très beau cadre mais loin de ma petite ville de province moi qui suis piéton (et si).
Bref, il en faut plus pour me décourager, même si avec le coût du trajet j'ai multiplié mes frais d'inscription et de matos par deux et que pour le retour (récupération) ce sera par trois. Au total ça me fera probablement un total budget aux alentours d'une petite centaine d'euros, et en plus mon siccatif est vide (Diantre et cornedebouc!).
Aux amateurs: l'aspect financier importe quand même, si, si! Même si on dirait pas de premier abord...Dans quoi me suis lancé moi...
Alors bien sur la toile n'est pas sèche...Et si!
Donc on parlait des transports en commun...Journée mythique, honnêtement c'est à faire au moins une fois dans sa vie: se déplacer avec une toile pas sèche au travers de la jungle publique.
En train ça va, il y avait de la place dans le wagon. La rue, OK. Mais dans les bus bondé, je ne vous dis pas le stress.
Ai bricolé un système de "non-écrasement" avec du carton-plume pour que dans ma farde A2/glissoir, la surface de la toile ne s'écrase pas, le genre de truc "light", fragile quoi.
Dans le premier Bus, le chauffeur ferme la porte automatique alors que je suis à peine rentré et il démarre en trombe, mon glissoir a failli se faire prendre en sandwitch dans la porte, je l'ai vite tiré entre mes genoux. Dans le bus suivant: la lycéenne de 18 ans, ses genoux à 5 cm, je lui dis "Fragile", elle avait pas l'air de totalement comprendre, lui ai expliqué "Huile pas sèche à l'intérieur", elle avait toujours pas l'air de comprendre vu ses sourcils levés.
Alors avec ça, le chauffeur qui freine par gros à-coups comme certains savent le faire, heureusement, j'ai fini par trouver l'astuce après avoir plusieurs fois frôlé le pire: poser le glissoir le long de/contre la vitre. (Cerveau génial, bon d'accord, sur la fin du voyage... ;))
Suis arrivé à Chaudfontaine, suant de stress à la sortie du bus, me dirige au point de rdv, là je me gourre (comme d'hab'), puis je trouve et en montant un magnifique escalier-verrière (ancienne gare reconvertie) 18ième je parie, je passe dans un champ d'éclats de verre: Vandalisme m'explique la réceptioniste et organisatrice locale peu après, heureusement son accueil aura été meilleur que celui du lieu.
A propos du vandalisme: il y a vraiment des gens qui n'ont vraiment, vraiment, vraiment rien compris à la vie: va casser des bouteilles en verre dans un garage si tu veux, mais pas une verrière XVIII ième (comportement plus que lamentable digne d'un pilleur bédouin).
Après un petit gueuleton, le retour a été plus calme, l'escapade et ses préparatifs m'auront pris ma journée.
Sinon pour la toile: la toile terminée, elle a déjà pas mal bougé (avant et après élaboration), c'est une première, mais à refaire où retenter le coup, je dis oui.
M'excuserez pour les couleurs précédentes, certaines photos ont été prise la nuit, d'autres en journée, et c'est assez flou. La toile "L'épouvantail" terminée: